Les revenus de valeurs mobilières, de source française ou étrangère, sont normalement imposables à l’IR au titre des “revenus de capitaux mobiliers”.
Sont visés, sous condition de conservation de l’épargne investie, les revenus d’actions, obligations et assimilés perçus dans le cadre :
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Tous les autres revenus et produits de valeurs mobilières détenues à titre privé par les personnes physiques et effectivement payés sont imposables :
Les déficits constatés, le cas échéant, dans la catégorie des revenus de capitaux mobiliers (frais et charges > montant du revenu brut) ne sont pas imputables sur le revenu global. Ils peuvent cependant être imputés sur les revenus de même nature des 6 années suivantes.
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En principe, il suffit d’appliquer le barème progressif de l’IR au montant net imposable des revenus mobiliers (les revenus mobiliers sont également soumis à 15,5 % de prélèvements sociaux sur leur montant brut).
Sont déductibles les frais et charges supportés pour l’acquisition et la conservation des valeurs :
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Imposition des dividendes d’actions (1) |
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Application du barème progressif de l’IR sur le montant brut : |
A titre d’acompte d’IR (2) , prélèvement à la source obligatoire : Peuvent demander à en être dispensées les personnes physiques appartenant à un foyer fiscal dont le revenu fiscal de référence de l’avant-dernière année est inférieur à 50 000 € (personne seule) ou 75 000 € (couple soumis à imposition commune). |
(1) Et revenus assimilés (autres distributions régulières).
(3) En bénéficient les personnes physiques domiciliées en France au titre des dividendes d’actions françaises, européennes ou émises par une société ayant son siège dans un pays lié à la France par une convention fiscale internationale, y compris ceux perçus par des actionnaires détenant plus de 35 % des droits sociaux. En sont notamment exclus les revenus distribués à titre d’avance, prêt ou acompte aux associés (intérêts des comptes bloqués d’associés, par exemple) et les dividendes prélevés sur des bénéfices exonérés distribués par les SIIC (sociétés d’investissements immobiliers cotées) et les SPPICAV.
Les prélèvements sociaux, soit 15,5 % au total, sont opérés en règle générale, directement à la source. Ils sont calculés sur le montant brut des dividendes versés, avant abattement.
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Ces produits sont soumis au barème progressif de l’IR, sauf cas d’exonération. Un prélèvement à la source obligatoire au taux de 24 %, à titre d’acompte d’IR (comme pour les dividendes), s’applique. Peuvent cependant demander à en être dispensées les personnes physiques appartenant à un foyer fiscal dont le revenu fiscal de référence de l’avant-dernière année est inférieur à 25 000 € (personne seule) ou 50 000 € (couple soumis à imposition commune).
A l’impôt s’ajoutent également 15,5 % de prélèvements sociaux sur le montant brut.
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