Perçus au profit des régions, départements et communes, ils frappent, chaque année, les bâtiments et terrains et sont calculés sur la valeur locative.
1. Taxe d’habitation
Chaque année, toute personne, propriétaire ou locataire, disposant au 1er janvier d’un logement meublé affecté à son habitation doit normalement payer la taxe d’habitation.
S’agissant de logements affectés à l’habitation principale, bénéficient notamment d’une exonération totale de taxe les personnes invalides ou infirmes, ainsi que les plus de 60 ans ou veufs aux revenus modestes (moins de 10 697 € pour la 1re part de quotient familial + 2 856 € par 1/2 part supplémentaire, pour 2016, en métropole).
L’habitation principale peut également faire l’objet :
d’un abattement de 5, 10 ou 15 % , sur décision des collectivités ;
d’un abattement pour charges de famille de :
10 % au minimum pour chacune des 2 premières personnes à charge,
15 % pour les autres ;
d’un dégrèvement d’office, total ou partiel, sous condition de revenus des personnes[tableau].
Dégrèvements d’office de taxe d’habitation 2016
Seuils des revenus de 2015
Montant du dégrèvement
25 156 € pour la 1re part de quotient familial, majorés de :
5 877 € pour la 1re demi-part,
+ 4 626 € par demi-part supplémentaire.
Fraction de taxe supérieure à 3,44 % du revenu net imposable du foyer fiscal, diminué d’un abattement de 5 457 € pour la 1re part de quotient familial, majoré de :
Chaque année, toute personne propriétaire ou usufruitière au 1er janvier d’un bâtiment ou d’un terrain situé en France doit normalement payer une taxe foncière :
sur les propriétés bâties (maison individuelle, immeuble locatif, etc.),
et sur les propriétés non bâties (terrain à bâtir, terre agricole).
Bénéficient d’une exonération de taxe foncière sur les propriétés bâties, au titre de leur habitation principale :
de plein droit, les personnes âgées de plus de 75 ans ou handicapées aux revenus modestes [§ 1], ou titulaires de l’allocation supplémentaire du FNS (Fonds national de solidarité),
sur décision des collectivités territoriales et à hauteur de 50 ou 100 % :
les logements achevés avant 1989, ayant donné lieu à un certain montant de dépenses ouvrant droit au crédit d’impôt pour la transition énergétique ,
les constructions de logements achevés depuis 2009 disposant d’un niveau global de performance énergétique élevé (norme BBC).
Certaines constructions (constructions et entreprises nouvelles, logements réhabilités à usage locatif) bénéficient d’une exonération de 2, 10, 15 ou 20 ans.
Bénéficient d’une exonération de taxe sur les propriétés non bâties :
les jeunes agriculteurs pendant 5 ans,
les propriétés agricoles,
les bois et forêts, pendant 10, 30 ou 50 ans selon les types de plantations.