Immobilier locatif classique

De façon générale, sont visés les immeubles loués “nus” (c’est-à-dire non meublés) à usage d’habitation.

1. Bail d’habitation

On appelle “bail” le contrat de location (loi Mermaz-Malandain pour la majorité des logements loués non meublés). Les frais liés à la conclusion du bail sont plafonnés.

Remarque

    Le propriétaire est tenu de louer un “logement décent”, autrement dit :

  • en bon état d’entretien et de solidité,
  • comportant des éléments essentiels d’équipement et de confort (chauffage et sanitaires, notamment),
  • et disposant au moins d’une pièce principale d’une surface habitable minimale de 9 m2.
Remarque

Depuis le 01.08.2015, les baux nus ou meublés à usage d’habitation principale doivent être conclus selon un modèle type.

Principales caractéristiques des baux Mermaz-Malandain

Durée : 3 ans minimum si le propriétaire est une personne physique (1) .

Dépôt de garantie : 1 mois de loyer au maximum

Loyer : libre en début de bail, puis révisé chaque année en fonction de l’indice de référence des loyers (IRL) (2)

(1) Congé par le propriétaire possible en fin de bail (préavis de 6 mois), pour habiter, vendre ou si motif légitime et sérieux. Congé par le locataire possible à tout instant (préavis de 3 mois, en principe) et sans motif. Ce délai est toutefois ramené à 1 mois dans certaines situations (en cas de mutation ou dans les zones urbaines tendues de plus de 50 000 habitants, notamment).

(2) Lors de la conclusion d’un bail à usage d’habitation principale nue ou meublée, le loyer d’un logement situé dans une agglomération présentant une situation anormale du marché locatif ne peut pas dépasser de 20 % un loyer de référence au m² (ni être inférieur de 30 % à ce loyer). Ce dispositif concerne Paris depuis le 01.08.2015 et devrait s’étendre progressivement. L’ancien dispositif d’encadrement a été reconduit pour 1 an et s’applique dans les communes non encore soumises aux nouvelles dispositions.

Remarque

La possibilité de demander une caution est réservée, sauf exceptions (logement loué à un étudiant, notamment), aux seuls bailleurs personnes physiques (ou sociétés immobilières constituées exclusivement entre parents et alliés jusqu’au 4e degré inclus) n’ayant pas souscrit une assurance garantissant les obligations locatives du locataire (ou tout autre forme de garantie).

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2. Espérance de profit
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3. Fiscal

Impôt sur le revenu (IR)
Taxe sur les loyers élevés des micrologements

Le taux de la taxe varie entre 10 % et 40 % en fonction du niveau de loyer pratiqué par rapport au loyer de référence.