Avance sur contrat

L’avance sur police est l’opération par laquelle l’assureur accepte, en cours de contrat, de prêter au souscripteur une fraction de la provision mathématique de son contrat.

1. Principe

Ce n’est pas une obligation pour l’assureur, sauf si le contrat le prévoit.

Parallèlement, si seul le souscripteur a qualité pour demander à tout moment une avance, le consentement du bénéficiaire acceptant est, depuis le 18.12.2007, impérativement exigé.

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2. Durée de l’avance

L’avance doit en principe être remboursée dans un “délai raisonnable” (durée n’excédant pas quelques années, renouvelable par tacite reconduction, par exemple).

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3. Montant de l’avance

L’assureur peut consentir des avances au souscripteur, uniquement dans la limite de la valeur de rachat .

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4. Taux d’intérêt de l’avance

Le taux d’intérêt est en principe au moins égal au taux moyen des emprunts d’État (+ taux des frais de gestion, notamment).

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5. Conséquences au regard des prestations

L’avance étant comparable à un prêt, l’assureur dispose donc d’une créance sur le souscripteur.

Inversement, en cas de restitution de l’avance avant le terme du contrat, les prestations initialement garanties sont intégralement versées au bénéficiaire désigné.

Fiscal
Impôt sur le revenu

En principe, l’avance sur police n’est pas soumise à l’impôt sur le revenu, sauf s’il est prouvé qu’il s’agit en fait d’un rachat partiel.

Droits de succession

Les avances non encore remboursées au décès de l’assuré sont sans incidence sur la détermination des droits de succession. Mais si, compte tenu des avances, le montant des prestations décès est inférieur aux primes versées après les 70 ans de l’assuré, l’assiette des droits est limitée aux prestations versées.

Prélèvement spécifique en cas de décès

Les avances non remboursées sont sans influence sur la détermination de l’assiette imposable.

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