Fonds éthiques et fonds de partage

Les placements éthiques et solidaires (fonds éthiques et fonds de partage, notamment) ont été créés pour les investisseurs soucieux que leur argent soit utilisé à des fins respectueuses de l’homme et de l’environnement. Il existe des fonds à la fois éthiques et solidaires.

1. Fonds éthiques

Contrairement aux “fonds de partage”, ci-après étudiés, le souscripteur ne rétrocède pas une partie de ses versements et/ou revenus à un organisme humanitaire. La performance du fonds n’est donc pas “altérée” ; mais, en contrepartie, le souscripteur ne bénéficie d’aucun avantage fiscal particulier.

Les fonds éthiques, parfois qualifiés de “fonds socialement responsables”, n’ont pas vocation à abandonner la recherche d’une rentabilité financière : ils associent cet objectif financier à des principes sociaux.

Sur le plan fiscal et comme pour tout OPCVM, les produits revenant au souscripteur sont imposables à l’impôt sur le revenu dans les conditions de droit commun. Il en va de même des plus-values réalisées par le souscripteur à l’occasion de la cession des titres de fonds.

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2. Fonds de partage

Autre catégorie particulière d’OPCVM, les fonds de partage font partie de ce que l’on appelle les placements “solidaires”. Ils investissent essentiellement en produits obligataires et/ou monétaires (à ce titre, leur performance peut différer de celle des fonds éthiques), sans pour autant investir obligatoirement dans des sociétés socialement responsables.

Les fonds de partage présentent une différence fondamentale avec les fonds éthiques, en ce sens que les souscripteurs acceptent de reverser tout ou partie des revenus auxquels ils pourraient normalement prétendre à un organisme humanitaire (ou une association à but humanitaire) associé à l’OPCVM.

Une partie de la performance brute (la moitié des revenus versés ou de la performance annuelle, généralement) est ainsi rétrocédée à une association humanitaire préalablement définie. Mais, en contrepartie, le souscripteur bénéficie d’une réduction d’impôt.

Les revenus sont obligatoirement soumis à un prélèvement libératoire de 5 %.

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3. Autres placements solidaires

Plus récemment, d’autres produits financiers “solidaires” ont été créés à l’initiative de banques coopératives et d’établissement de crédit.

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