Les fonds d’investissement de proximité – ou FIP – constituent une catégorie particulière de FCP à risques dont les caractéristiques sont proches de celles des FCPI.
L’actif des FIP doit être constitué pour 70 % au moins de titres de sociétés non cotées de petite et moyenne dimension d’une même zone géographique (valeurs mobilières, parts de SARL et avances en compte courant).
Ces entreprises nouvelles doivent :
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Les personnes physiques, domiciliées en France, souscrivant des parts de fonds d’investissement de proximité bénéficient d’une réduction d’IR sous réserve de conserver leurs parts pendant au moins 5 ans à compter de la souscription.
La réduction d’impôt est égale à 18 % des souscriptions prises en compte dans la limite annuelle de :
La réduction d’impôt est remise en cause :
Les contribuables fiscalement domiciliés en France bénéficient également d’une réduction d’IR au titre de la souscription en numéraire de parts de FIP, dont l’actif est constitué pour 70 % au moins, de valeurs mobilières, parts de SARL et avances en compte courant émises par des sociétés qui exercent leurs activités exclusivement dans des établissements situés en Corse.
La réduction d’impôt est égale à 38 % des sommes effectivement versées retenues dans la limite annuelle de :
Les revenus retirés des parts de FIP sont exonérés d’impôt sur le revenu (mais soumis à 15,5 % de prélèvements sociaux) sous conditions notamment :
Les plus-values de cessions de parts de FIP sont exonérées d’IR (mais non de prélèvements sociaux), à condition, notamment, que la cession n’intervienne pas dans les 5 ans suivant la souscription.
Enfin, en matière d’ISF :
L’exonération est subordonnée à un engagement de conservation des titres reçus en contrepartie de la souscription jusqu’au 31 décembre de la 5e année suivant celle de la souscription.
La fraction des versements ayant donné lieu à réduction d’ISF n’est pas cumulable avec la réduction d’IR pour souscription de parts de FIP.
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