Droits sur les ventes d’immeubles

Toute vente d’immeubles ou de droits (usufruit ou nue-propriété) portant sur un immeuble situé en France est soumise à un droit de vente supporté par l’acheteur : droit départemental d’enregistrement (“taxe de publicité foncière”) ou TVA.

1. Droit départemental d’enregistrement

Y sont soumises les ventes portant sur des immeubles qui sont achevés depuis plus de 5 ans.

Le droit départemental est calculé sur le prix de vente (+ charges ou indemnités à la charge de l’acheteur).

Remarque

    Si elle estime la valeur réelle de l’immeuble supérieure au prix de vente déclaré, l’administration fiscale peut opérer un redressement fiscal :

  • insuffisance d’évaluation : intérêt de retard de 0,40 % par mois,
  • dissimulation du prix : majoration de 80 %.

Au taux forfaitaire s’ajoutent la taxe communale (1,20 %) et le prélèvement de l’État (2,37 % x montant du droit départemental), soit un taux global d’imposition de 5,09006 % à 5,80665 % (0,71498 % en cas d’application du taux réduit).

Exemple

    Un logement ancien est vendu 200 000 € :

  • droit départemental à 4,50 % = 9 000 €,
  • taxe communale à 1,20 % = 2 400 €,
  • prélèvement pour frais d’assiette à 2,37 % sur 9 000 € = 213 €.

Soit au total : 11 613 €.

Remarque

Les conseils généraux peuvent relever le taux du droit départemental de vente d’immeubles jusqu’à 4,50 % pour les mutations à titre onéreux d’immeubles. Cette faculté avait initialement été accordée à titre temporaire. La quasi-totalité des départements ayant d’ores et déjà relevé la taxe du droit départemental à 4,50 %, cette mesure est désormais pérennisée.

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2. TVA immobilière

Sur les terrains à bâtir.

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