Toute vente d’immeubles ou de droits (usufruit ou nue-propriété) portant sur un immeuble situé en France est soumise à un droit de vente supporté par l’acheteur : droit départemental d’enregistrement (“taxe de publicité foncière”) ou TVA.
1. Droit départemental d’enregistrement
Y sont soumises les ventes portant sur des immeubles qui sont achevés depuis plus de 5 ans.
Le droit départemental est calculé sur le prix de vente (+ charges ou indemnités à la charge de l’acheteur).
Cette assiette peut, le cas échéant, être réduite :
abattement de 91 000 €, lors de la 1re cession à titre onéreux d’un immeuble acquis neuf entre le 01.06.1993 et le 31.12.1994, dont l’acquisition n’a pas ouvert droit à réduction d’impôt pour investissements dans les DOM-TOM,
abattement compris entre 7 600 et 46 000 €, sur décision des départements, pour les immeubles situés dans des zones de revitalisation rurale (ZRR).
Le taux du droit départemental est fixé à :
de 3,80 % à 4,50 % pour tous les immeubles (d’habitation ou professionnels), sans condition d’affectation et dans tous les départements,
sauf application du taux réduit de 0,70 % (+ 0,10 % de taxe au profit de l’État) pour certains locaux professionnels et immeubles non bâtis.
Au taux forfaitaire s’ajoutent la taxe communale (1,20 %) et le prélèvement de l’État (2,37 % x montant du droit départemental), soit un taux global d’imposition de 5,09006 % à 5,80665 % (0,71498 % en cas d’application du taux réduit).