Assurance-vie placement

1. "L’essentiel en un clin d’œil"

“Qu’est-ce que c’est ? ” Le placement financier préféré des Français. De façon générale, un contrat d’assurance-vie garantit le versement d’un capital ou d’une rente à terme, en cas de vie ou de décès. Les formules sont nombreuses et permettent, pour certaines d’entre elles, de concilier plusieurs objectifs à condition de bien choisir la garantie.

“À quoi cela sert-il ? ” L’assurance-vie peut constituer pour vous un excellent moyen d’épargner et de vous constituer un capital, de transmettre ce capital au bénéficiaire de votre choix (votre conjoint, vos enfants, etc.), voire de vous constituer un complément de retraite. Autrement dit, il s’agit d’une assurance destinée à maintenir votre niveau de revenus au jour de votre retraite par exemple (vous êtes alors souscripteur, assuré et bénéficiaire) et/ou à protéger une personne de votre choix si vous veniez à décéder.

“Dans quel contexte peut-on ou doit-on l’utiliser ? ” Le chômage, les problèmes des régimes de retraite par répartition sont autant de facteurs qui peuvent vous inciter à placer de l’argent sur un contrat d’assurance-vie pour prévenir une baisse de vos revenus dans quelques années.

Les particuliers peuvent également utiliser les particularités de l’assurance-vie pour transmettre un capital à autrui hors droit successoral et sous couvert d’un régime fiscal particulièrement favorable, sous certaines conditions.

“Quels en sont les avantages ? ” L’assurance-vie bénéficie sur plusieurs points d’un régime fiscal encore avantageux. Par exemple, au regard de la fiscalité décès, autrement dit des droits de succession. Mais aussi en cas de vie au-delà de 8 ans : les produits sont soumis, sur option, à un taux réduit de prélèvement libératoire.

Dans le cadre d’un contrat en euros, vous bénéficiez d’un taux minimal de rémunération garanti.

Certains contrats vous permettent, en cas de besoin ponctuel de liquidités, de percevoir à titre exceptionnel une avance, c’est-à-dire un prêt que vous devrez rembourser et qui ne diminuera donc pas le montant que vous avez épargné. Une faculté de rachat, total ou partiel, peut également exister.

“Y a-t-il des précautions d’emploi ? ” Choisissez en fonction de vos capacités financières le mode de paiement des primes.

Si vous souscrivez un contrat à primes périodiques, vous vous engagez à épargner régulièrement sur une longue période. Si vous n’êtes pas sûr de pouvoir verser les primes tout au long de la durée du contrat, préférez une formule plus souple, à versements libres, par exemple.

“Combien ça coûte ? ” Lors de la souscription, vous verserez, éventuellement, des frais de dossier. Lors de chaque versement, un pourcentage de la somme versée sera perçue par l’assureur. Des frais de gestion sont également dus, chaque année, sur le montant total de votre épargne. Enfin, les contrats en unités de compte entraînent des frais d’arbitrage lorsque vous demandez à votre assureur de changer de support.

Les frais des contrats combinant une garantie vie et une garantie décès sont plus lourds que ceux des contrats comportant une garantie vie uniquement.

Enfin, les profits tirés du contrat sont exonérés dans de nombreux cas. De façon générale, ils sont imposables en cas de retrait anticipé, le poids de l’impôt étant alors d’autant plus élevé que le retrait aura été effectué à une date proche de la souscription.

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2. Un exemple d’utilisation

Vous êtes âgé de 48 ans et venez de percevoir 40 000 € d’indemnités que vous désirez placer sur un contrat d’assurance-vie.

L’âge de la retraite n’est plus si loin, pensez-vous. Afin de profiter pleinement de votre retraite, vous placez vos 40 000 € sur un contrat d’assurance-vie d’une durée de 10 ans, à versements libres. Vous pourrez ainsi compléter votre premier versement si vous disposez de nouvelles liquidités dans les mois et les années à venir.

Dix années se sont écoulées depuis la souscription. Votre situation financière a changé à la suite d’un héritage qui a fait de vous un homme aisé. Votre contrat arrive à son terme et vous percevez un capital de 120 000 €. Vous n’avez plus réellement besoin de cette somme pour couler des jours heureux.

Vous pensez donc désormais à vos enfants et décidez de leur transmettre cette somme au travers d’un nouveau contrat d’assurance-vie. Vous souscrivez donc un contrat en cas de décès qui garantit aux bénéficiaires (en l’occurrence, vos enfants) le versement d’un capital lors de votre décès, quelle qu’en soit la date.

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3. Les 5 points à retenir
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