Contrat (ou bon) de capitalisation

Les contrats (ou bons) de capitalisation fonctionnent comme un contrat d’assurance-vie, mais ne prennent en compte aucun risque lié à la durée de la vie humaine. En outre, leur régime fiscal diffère sur plusieurs points.

1. Fonctionnement
Remarque

La pratique du tirage au sort est aujourd’hui tombée en désuétude. Si le contrat comporte cette possibilité, le tirage au sort désigne les bons de capitalisation remboursés par anticipation et entraîne immédiatement le versement du capital garanti prévu à l’échéance.

Ces contrats sont soumis quasiment aux mêmes règles que les contrats d’assurance-vie : mentions obligatoires, renonciation au contrat, rendement minimal, participation aux bénéfices, non-paiement des primes, rachat, capitaux garantis libellés en euros, devises et/ou unités de compte, etc. Ils peuvent être rachetés ou remboursés à tout moment (montant annuel indiqué au dos de chacun).

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2. Forme

Pour les bons de capitalisation souscrits depuis 1998, le choix entre le nominatif et l’anonymat doit obligatoirement être exercé au moment de la souscription. Ce choix est irrévocable et entraîne des conséquences fiscales au moment du rachat.

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3. Conséquences de l’anonymat

La transmission de bons anonymes par succession ou donation est soumise aux droits de mutation à titre gratuit.

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4. Perte ou vol

Le propriétaire doit en aviser la société émettrice, par lettre recommandée avec accusé de réception, en précisant les numéros des bons.

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5. Fiscal

Régime de l’assurance-vie, sous réserve des points suivants.

Réduction d’IR

Néant.

Imposition du gain

En cas d’anonymat, prélèvement libératoire d’office au taux forfaitaire de 60 % + 15,5 % de prélèvements sociaux.

A l’inverse, la perte constatée lors du rachat, total ou partiel, d’un contrat de capitalisation constitue une perte en capital qui n’est déductible ni des revenus de capitaux mobiliers ni du revenu global.

Prélèvement spécial libératoire d’ISF sur les bons anonymes
Fiscalité décès

Imposition aux droits de succession, selon le droit commun.